La FNTP ne peut qu’être satisfaite du vote de ce budget, ne serait-ce que pour de donner de la visibilité aux collectivités locales, sur le point de valider leurs investissements d’ici au 15 avril. Egalement concernés par cette avancée, les opérateurs de l’Etat et, par voie de conséquence, aux entreprises de travaux publics.
Le vote du budget permet également le déblocage des dotations d’investissement (DETR, DSIL) et du Fonds Vert, indispensables à la réalisation de projets d’infrastructures au service de l’aménagement et de la transition écologique de nos territoires.
Par contre, le projet de loi de finances n’a pas permis de dégager de pistes sérieuses pour financer la maintenance, la décarbonation et l’adaptation de nos infrastructures, le secteur des travaux publics sera particulièrement attentif aux travaux de la conférence de financement des infrastructures annoncée par le Premier ministre et confirmée par le ministre en charge des Transports.
Pour Alain Grizaud, Président de la FNTP : « Nous avons évité le scénario catastrophe, mais pas maintenant celui d’une gestion à court terme. Sans stratégie claire sur la réduction du déficit, nous risquons en 2026 une politique de coups de rabot qui sacrifiera l’investissement. Le Gouvernement doit maintenant s’engager concrètement sur le financement de nos infrastructures, essentielles pour l’avenir de nos territoires et la transition écologique. »