Astrak, spécialiste des pièces pour trains de roulement au niveau mondial met à disposition de ses utilisateurs une étude sur le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) en France. Confrontés à une conjoncture complexe en 2025, entre pénuries de main-d’œuvre, hausse des coûts des matériaux, nouvelles exigences environnementales, mutations réglementaires, les professionnels doivent s’adapter à un environnement en évolution rapide et doivent faire des choix stratégiques sur leur mode d’investissement en machines et pièces de rechange.
1. Une pénurie de main-d’œuvre qualifiée accompagnée d’un vieillissement des talents
La question de la main-d’œuvre reste centrale. Selon la Fédération Française du Bâtiment (FFB), environ 100 000 emplois salariés et intérimaires en équivalent temps plein (ETP) pourraient être perdus en 2025, soit une baisse de 7,4 % dans le secteur. Ce phénomène s’explique notamment par le vieillissement des travailleurs et une difficulté persistante à attirer les jeunes générations, souvent rebutées par les conditions de travail et un manque de reconnaissance.
Cette désaffection entraîne un déséquilibre entre les besoins en compétences spécialisées et la disponibilité de main-d’œuvre formée, avec des conséquences concrètes : retards sur les chantiers, hausse des salaires pour retenir les profils expérimentés, mais aussi surcharge pour les équipes en place.
2. Une hausse et une volatilité des coûts des matériaux
Les fluctuations des prix des matériaux pèseront encore sur les professionnels cette année. Après une augmentation de 19 % en 2021, les prix se sont stabilisés en 2024 mais à des niveaux si élevés qu’ils freinent la rentabilité. Selon l’INSEE, les coûts de production dans la construction ont progressé de 0,4 % au deuxième trimestre 2024 (et de 1,4 % sur un an).
Dans ce contexte, les entreprises doivent trouver le juste équilibre entre compétitivité, marges et satisfaction client, dans un marché tendu et imprévisible.
3. De nouvelles contraintes environnementales
La Réglementation Environnementale 2020 (RE2020), entrée en vigueur en 2022, s’est durcie en janvier 2025, avec des seuils plus stricts en matière d’efficacité énergétique et d’empreinte carbone. Ces nouvelles normes impliquent des investissements supplémentaires en formation, en matériel et en adaptation des processus.
Selon certaines estimations, la RE2020 pourrait entraîner une hausse des coûts de construction de 3,4 % pour les logements individuels et de 4,2 % pour les logements collectifs. Si ces mesures vont dans le sens d’une transition écologique nécessaire, elles constituent un fardeau financier supplémentaire pour de nombreuses entreprises.
4. Un cadre réglementaire en constante évolution
Au-delà des normes environnementales, le secteur doit composer avec un cadre réglementaire en perpétuelle mutation. Réformes fiscales, évolution des normes, changements dans les politiques d’urbanisme : l’ensemble de ces évolutions impacte directement les pratiques professionnelles.
Des lois comme la LTECV (Transition Énergétique pour la Croissance Verte) ou la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) imposent par exemple des obligations inédites sur la gestion des déchets. Face à cette instabilité, les professionnels appellent à plus de clarté et de prévisibilité pour sécuriser leurs projets à moyen terme.
5. Une reprise prudente et un levier d’innovation émergent
Les prévisions pour 2025 sont nuancées. La FFB anticipe un recul de l’activité dans le logement neuf de -5,4 % (après une baisse de 19,1 % en 2024), ce qui peut laisser penser qu’une certaine stabilité pourrait se produire. Mais cette reprise dépendra largement de la capacité à maîtriser les coûts, de l’attractivité du secteur et de l’innovation du secteur et des professionnels.
La digitalisation apportée par le BIM (Building Information Modeling), le recours à la construction modulaire, l’utilisation de matériaux biosourcés ou encore l’investissement dans la formation, sont autant de leviers pour accompagner la transition du secteur. La revalorisation des métiers est également cruciale pour séduire une nouvelle génération de professionnels.
En 2025, les défis du BTP en France restent nombreux. Pour les surmonter, il est essentiel d’adopter une approche à la fois stratégique et pragmatique, en s’appuyant sur des solutions innovantes, des compétences renforcées et des partenaires de confiance. C’est à ce prix que le secteur pourra non seulement se redresser, mais aussi se transformer durablement.
Pour en savoir plus sur les solutions proposées par ASTRAK France, rendez-vous sur leur site officiel : https://astrak.com/fr/
