Les réseaux d’eau dans le top 3 des priorités d’investissement

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Une enquête Oxada pour Sade révèle les priorités d’investissement des élus locaux pour 2025. Dans le top 3 : les réseaux d’eau. Cette enquête confirme le caractère stratégique de ces travaux pour les territoires.

Pour 2025, les réseaux d’eau figurent donc parmi les trois premiers postes d’investissement des collectivités locales. En effet, on retrouve en premier la voirie pour 64 %, suivie des bâtiments publics pour 62% et ensuite les réseaux d’eau à hauteur de 25 %. Cette étude révèle aussi l’importance pour les élus de disposer d’un état des lieux réel de ces réseaux. Car il subsiste des incohérences entre le ressenti et la réalité.

En effet, 46 % des maires estiment à moins de 10 % les pertes d’eau sur leur réseau. Cependant elles atteignent 20 % au niveau national selon l’OFB. Par ailleurs, seuls 24 % considèrent être en retard dans le renouvellement de leurs réseaux d’eau. Et, plus de la moitié des maires reconnaissent une méconnaissance des mesures du plan d’eau. Ils ont besoin d’un accompagnement sur ces enjeux.

Le Dig Tour

Parmi les élus qui mettent la priorité sur les travaux de réseaux d’eau, ce sont ceux des petites communes entre 2 000 et 20 000 habitants qui priorisent principalement. En effet, ils sont 40 % à insister sur ce point. Par ailleurs, c’est dans le quart Sud-Est que la prise de conscience est particulièrement forte.

Enfin, les maires sont réceptifs aux nouveaux modes de financement de ces travaux. Plus de 2 maires sur 5 sont prêts à explorer les partenariats publics privés afin de financer la rénovation des réseaux d’eau de leur commune. On retrouve cette tendance plus particulièrement chez les maires de communes rurales.

« Cette étude confirme que les élus locaux se mobilisent pour la durabilité de leurs infrastructures lorsqu’ils ont pris la réelle mesure des niveaux de fragilité de leurs réseaux d’eau. C’est particulièrement vrai en Occitanie et dans le quart Sud-Est. Les réalités spécifiques à ces territoires au regard notamment du stress hydrique amènent les collectivités à prioriser les travaux essentiels pour l’intérêt général. Sans doute qu’une partie des mesures du « plan eau » et le recours à des financements publics privés pourront permettre de mieux accompagner les Maires. », commente Frédéric Bernadet, directeur général de Sade, filiale de NGE.

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