En accédant la direction de Bergerat Monnoyeur France (900 M€ sur les 3,5 Mds€ du groupe Monnoyeur en 2023), Benoît Poussou arrive avec sa casquette technique de directeur des services après-vente et de la logistique achat pièces. C’est à lui que revient le projet de déménagement du stock central de pièces de St Denis vers un tout nouvel entrepôt au nord de la région parisienne. Sa nouvelle mission va le rapprocher du terrain et du client avec cette volonté d’apporter un conseil précieux dans une gestion pro active d’une flotte, avec plusieurs leviers comme le Vision Link Cat (8 000 machines connectées, outils de prédiction de la maintenance, reconditionnement de pièces et de machines).
Benoît maîtrise son sujet, 26 ans passés dans la grande maison Monnoyeur, en Algérie et à différents postes clés dans la partie logistique pièces et services après vente. Son dada c’est sans conteste la digitalisation dans le suivi machines, ce qu’il ne manquera pas de se servir dans ce nouveau poste de direction, en charge des 7 grandes régions françaises et des 40 ateliers en France (1000 techniciens).
» Notre stratégie est claire, avec ces notions de suivi technique et d’anticipation des défaillances techniques, nous sommes les garants du bien-être des machines de nos clients et de leur activité. Au travers de nos 10 engagements dans lesquels ils peuvent piocher, ils ont la certitude de l’opérationnalité de leurs parcs avant, pendant et après leur exploitation », déclare Benoît, officialisant la passation avec Jean-Marie Basset, qui devient DG BM Europe, en charge de la Belgique, Roumanie, Pologne et des directions occasion et location.
Contrat de confiance
Le contrat Connectivité et Services suit en temps réel chaque machine en exploitation avec différents niveaux de services, prédictifs ou curatifs, mais en tout état de cause capable de définir à un instant T l’état d’opérabilité d’une machine, les pièces ou composants potentiellement défaillants et le moment propice d’intervention ou de renouvellement. Désormais, cette surveillance concerne de plus en plus de pièces, comme par exemple les injecteurs, l’analyse des huiles, au total il y a plus de 100 signaux actifs dans une machine.
En fonction de leur contrat, les clients ont un accès illimité à ce diagnostic à distance (entre 400 à 500 connections par mois) et peuvent commander en ligne des pièces, ce qui sur le plan logistique leur fera gagner un jour sur la livraison. Comme on dit chez BM, c’est le bon conseil au bon moment.
« Nous nous organisés en interne pour opérer cette transformation sur la digitalisation des flottes, avec comme socle le conseil en maintenance. Un tableau de bord sur l’état d’une machine est envoyé à la périodicité et avec les critères clés définis avec le client. En complément nous fournissons des rapports détaillés avec les interventions à prévoir, outre que les entretiens classiques. Avec la prédictivité, des outils d’IA sur les probabilités de défaillances en fonction de la famille d’engins et de l’application, nous donnons un avis sur une approche pertinente sur les réparations, le renouvellement ou le reconditionnement. BM se positionne d’ailleurs en chef de fil dans le réseau mondial de Caterpillar pour l’échange standard de moteurs et de composants refaits à neuf, avec deux centres dédiés, en région parisienne et Toulouse. Au même titre que les rebuilts complets de machines avec plus de 60 réalisations certifiées Cat chaque année« , ajoute Benoît.
