Les engins agricoles ont toujours eu un coup d’avance sur les technologies de guidage et aujourd’hui d’autonomie. A l’avantage de l’agriculture, l’exploitant n’hésite pas à investir pour améliorer sa rentabilité et son confort. Sa parcelle est un espace délimité et ne pose donc pas le problème de responsabilité sur la cohabitation hommes/machines sur un chantier ouvert. En tous les cas, la robotisation connue dans le monde agricole pourrait débarquer en TP et plus vite que l’on ne pense.
Prenons l’exemple de la solution robotique développée par le néerlandais AgXeed et commercialisée dans l’Ouest de la France par TecMat. Son robot l’AgBot est autonome et non supervisé, dont la fonction est de préparer des sols sans intervention humaine sur des grandes cultures.
Comme pour tout robot, il est nécessaire de faire quelques préparatifs avant qu’il se mette au travail, comme l’arpentage de la parcelle, c’est-à-dire digitalisé et enregistré par la suite le type d’outil attelé au robot. Au niveau de la sécurité, le robot est équipé d’une batterie de capteurs : un Lidar (télédétection par laser) sur le dessus, des capteurs à ultrasons et des capteurs radar intégrés dans un pare-chocs sensible au contact.
le robot en tant que support de service
Autre fournisseur de solutions d’autonomie, le groupe américain Moog Construction qui présente une chargeuse compacte sur chenilles autonome pour la livraison et mise en place de panneaux solaires pour parcs d’énergie solaire. Le Moog CrewMate est une illustration parfaite d’une avancée technologique pour remplacer ou aider l’humain dans des tâches répétitives peu valorisante.
Au fur et à mesure que les robots vont entrer dans le secteur de la construction, ils aideront les travailleurs sur le terrain à atteindre une productivité plus élevée en toute sécurité, avec moins de blessures et moins de fatigue, avec des dispositifs d’assistance au positionnement et au levage.
