C’est en effet sur le Dig Tour Lyonnais que Maxiloc, société spécialisée dans la location d’engins de travaux publics avec ou sans chauffeur, vient de dévoiler son partenariat stratégique avec Sany. Le célèbre loueur, en place depuis de nombreuses années sur la région Auvergne Rhône Alpes, vient en effet de passer une commande historique. Jugez plutôt : une commande de 6 millions d’euros en one shot…
Florent Putoud, président et fondateur de Maxiloc a voulu franchir un cap en électrifiant massivement son parc et en proposant des choses « différentes » et innovantes. Si le matériel chinois a pu soulever quelques craintes et appréhensions lors de son entrée sur le marché français et européen il y a près d’une décennie de cela, le retour sur expérience et une bonne visite d’usine ont tordu le cou aux idées reçues. Florent n’hésite pas à confier qu’il a été « impressionné par la qualité de fabrication, la fiabilité des engins et le sérieux de Sany. Les préjugés ne résistent pas à la réalité. J’ai découvert une entreprise dotée d’un savoir-faire industriel de pointe, d’une rigueur exemplaire dans ses process et d’une volonté forte d’innover. Il y donc des choses à faire ensemble ».
Essayer aujourd’hui, adopter demain
La force de Maxiloc réside dans un modèle économique original, comme ce projet de proposer des engins Sany majoritairement neufs à la location. « Cela permettra aux entreprises de travaux publics de tester les machines en conditions réelles avant un éventuel achat, explique le dirigeant de Maxiloc, tout en bénéficiant de la souplesse de la location, avec ou sans chauffeur, partout en France. Mais avec Sany, nous voulons aller plus loin : électrifier progressivement les engins dans un contexte de transition énergétique qui s’impose dans tous les secteurs industriels ».
Une analyse réalisée par Jean-Marc Le Peuvedic, (p-DG de Natixar, une start-up spécialisée dans la traçabilité et la comptabilité carbone en temps réel), met en lumière l’impact environnemental concret de cette transition. « Dans l’univers des carrières, explique-t-il, les engins thermiques de production constituent des maillons indispensables… mais ils restent énergivores et représentent une part importante des émissions de gaz à effet de serre. En comparant leurs émissions actuelles (diesel) à celles qu’afficherait un équivalent électrique, l’analyse démontre des baisses spectaculaires mesurables de l’ordre de 90%, soit une diminution par engin de 80 à 150 tonnes de CO₂ par an selon son type (chargeuse, tombereau…) ».

Une vision à long terme
Pour Maxiloc, ce projet n’est pas une expérimentation isolée mais une stratégie à long terme. L’entreprise souhaite préparer dès aujourd’hui les sites aux nouvelles contraintes réglementaires (taxe carbone, normes européennes), tout en anticipant les attentes de ses clients et partenaires. « L’électrification de nos engins est un investissement majeur, mais c’est aussi un choix stratégique. Nous savons que demain, les donneurs d’ordre attendront des solutions sobres en carbone. Avec cette démarche, nous prouvons que notre secteur peut évoluer sans renoncer à la performance », souligne son fondateur. Et pour ceux qui veulent joindre le test à la parole, Maxiloc lancera des formules de location longue durée (LDD) à des tarifs ultra-compétitifs dès la rentrée. Une solution idéale pour les entreprises qui souhaitent disposer de matériels modernes sans sacrifier leur trésorerie.