C’est sur le domaine de la Pinte que Vincent Martin a officialisé son acquisition de la première chargeuse Volvo L120 électrique livrée en France. Le fief viticole Jurassien de la famille Martin, à la culture 100 % biodynamique, était le lieu rêvé pour célébrer cette remise de clé. Bien plus qu’un greenwashing, le matériel électrique est véritablement une philosophie à part entière dans le groupe familiale.
La décarbonation : un enjeu de taille
« Si l’électrique ne convient pas à toutes les applications, il y en a pour lesquelles c’est une évidence », explique Vincent Martin, à la tête du Groupe Roger Martin. L’acquisition de cette première chargeuse électrique en France est plus qu’un symbole. C’est la concrétisation d’une réelle volonté de décarbonation. Le groupe Roger Martin montre ainsi que l’entreprise de travaux publics est vertueuse, qu’elle s’adapte aux nouveaux défis. C’est aussi la démonstration que l’on peut relever dès à présent les enjeux de demain. Mais il faut des infrastructures et des moyens dédiés. Pour preuve : cette machine va rejoindre la centrale à béton Sabevi où elle alimentera les trémis en granulats.

un test concluant
Une machine comme celle-ci a déjà été testée sur ce site sur une semaine complète. Et elle a clairement fait l’affaire. « C’est la quatrième génération de batterie, explique Davy Guillemard, président de Volvo Construction France. Ça fait des années que les différentes entités de Volvo travaillent sur ce dossier. Et aujourd’hui, les tests in situ prouvent que l’électrification dans un parc n’est plus une utopie ». Vincent Martin l’explique d’ailleurs très bien : » Nous avons étudié la faisabilité d’un tel projet avec notre distributeur Klebert Malécot en qui nous avons toute confiance. Nous avons installé une borne de recharge de 40 kW. Elle est parfaitement adaptée à nos besoins sur le site et la machine peut tourner une journée entière. Et cet investissement apporte non seulement une preuve de notre engagement en matière d’écologie, mais il va plus loin. Il engendre également un confort pour l’opérateur et son entourage. Le silence est bluffant, ce que les riverains apprécient tout autant « .

Un look « nouveau »
Cette chargeuse 100 % électrique ne ressemble pas aux autres. Son capot plongeant abrite les batteries qui font office de contrepoids naturel. Avec son godet de 3600 litres (4200 l en dôme), elle a les mêmes capacités de travail que sa « sœur » thermique. La cabine est la même, les commandes aussi. La seule distinction intérieure se fait au compteur, avec un indicateur de charge des batteries. Et au calme qui règne derrière le volant.































