
Le contexte actuel peut sembler morose pour certains… Et bien ce n’est pas le cas pour Sany France. Le géant chinois fait d’ailleurs même une très belle année. Et ce n’est pas forcément une histoire de tarifs. C’est le savant cocktail d’un réseau qui a gagné en puissance, d’une offre produits qui s’est massivement élargie, et d’une confiance client qui n’a pas été trahie.
Même si l’année n’est pas clôturée, l’équipe de Sany France peut esquisser un sourire. » Avec un chiffre d’affaires prévisionnel annuel qui devrait approcher les 60 millions d’euros de commandes, nos chiffres sont loin d’être mauvais « , confesse modestement Olivier Huang, président de Sany France. Un grand bon en avant par rapport à l’année 2024 qui n’était, avouons-le, pas vraiment folichonne. Ce « succès » s’explique assez naturellement. En place sur l’hexagone depuis 10 ans, la marque a fait ses preuves. Son réseau et ses moyens se sont étoffés. Pour preuve, son centre névralgique de Lisses en région parisienne, ou son agence Lyonnaise qui se sent pousser des ailes. Les hommes et les machines ont été déterminants. Les premiers étaient sur le pont pour rendre visite aux clients et prospects. Les machines ont inspiré confiance. La fameuse garantie de 5 ans / 10 000 heures contribuait beaucoup à la sérénité de l’achat, c’est vrai. Mais elle n’a pas été plus utile que ça. Les premières machines d’occasion sont déjà en renouvellement de parc et elles trouvent preneurs, parfois même très rapidement.

Une gamme de plus en plus large
La gamme, dans son ensemble, a beaucoup grandi. » Il n’y a plus de « trou dans la raquette » comme c’était le cas, remarque Pierre Alban Raphanel, responsable de l’agence de Lyon. La gamme de mini-pelles et de midi-pelles ratisse large. Celle des chargeuses « pousse » aussi, même s’il manque, pour l’instant, des gros modèles (>3500 l). Les pelles à pneus vont s’agrandir par le haut, même si les compactes restent absentes au catalogue « . Et les modèles en forte demande européenne sont déjà en test comme une 25 t à rayon court qui tourne déjà en Hollande. Pour les » spécialistes « , Sany propose des modèles de manutention ou de démolition. Les chargeuses / skid et les télescopiques voient aussi de nouveaux modèles naître chaque année.

L’électrification : vecteur de croissance ?
Mais là où le constructeur mise beaucoup, c’est l’électrique. Et le chinois se penche sur le sujet depuis longtemps. » Les progrès sont exponentiels en électrique, poursuit Pierre Alban. On a plus progressé sur les 2 dernières années que sur la décennie précédente. Et pas que sur les cacahuètes. Nous avons déjà des proto qui tournent en 22 et 26 tonnes… les versions finalisées devraient arriver prochainement « . Enfin, plus discrètes mais néanmoins en plein essor, les grues mobiles ou les pompes à béton / malaxeurs avec Putzmeister. » Et là, il y a un marché sur lesquels nous sommes très bien positionnés « , conclut Olivier.
 
                



























