Sur le segment des 3 à 4 t, Yanmar disposait de deux minipelles à rayon court, avec les Vio33 et Vio38. En conventionnel, on passait de la SV26 de 2,8 t à la SV60 de 5,6 t. Avec sa nouvelle SV39 de 3,8 t, Yanmar complète son offre pour des utilisateurs recherchant avant tout la stabilité pour faire autant du terrassement que du levage.
Avec une répartition de poids optimisée et un châssis inférieur, la SV39 répond à la manutention et au transport de lourdes charges, même sur terrain accidenté. En standard, elle adopte une flèche courte, offrant jusqu’à 20 % de capacité de levage supplémentaire par rapport aux machines typiques de la même catégorie de poids. Pour compléter la panoplie, elle peut recevoir en option un contrepoids additionnel de 160 kg, assez pour supporter sans basculer un tiltrotator (montage direct ou sandwich).
Disponible en version cabine ou canopy, la SV39 peut être équipée en chenilles caoutchouc ou acier. Avec un poids de transport de 3 490 kg (canopy/chenilles caoutchouc) et une largeur de 1 740 mm, elle est facile à bouger d’un chantier à l’autre et à manœuvrer dans des espaces restreints. Sa vitesse de déplacement va jusqu’à 4,5 km/h. Son poids opérationnel va de 3 670 à 3 885 kg suivant ses équipements.
Sous le capot
La SV39 fait appel à une motorisation Yanmar Stage V 3TNV88-ESBV2 de 25,5 ch à 2 200 tr/min. D’origine, elle reçoit deux pompes à cylindrée variable (2 x 37,9 l/min) et une pompe à engrenages (26,7 l/min). Avec une force d’arrachement au godet de 32,8 kN et des forces au balancier de 20,8 kN (court) et 18,9 kN (long), la SV39 se débrouille plutôt bien côté production. Sa profondeur de creusement est de 3 520 mm et sa portée maximale de 5 370 mm (long balancier)..
Pensée pour l’opérateur
Cabine spacieuse et ergonomique, excellente visibilité, commandes intuitives et siège entièrement réglable, la SV39 est aux dernières normes sur le confort. D’autant qu’elle dispose du nouvel écran couleur de 4,3 pouces et des flux d’aération repensés.
