
Le géotextile Mirafi Bidim, à la fois discret mais partout. Il trouve sa place sous les ouvrages de Génie Civil et d’infrastructures diverses. Né un peu grâce au hasard, il se trouve aujourd’hui sur des réalisations emblématiques.
L’histoire commence au début des années 60, avec l’application fortuite d’un textile sur un chantier… Livré sur une aire de stockage d’une centrale d’enrobage pour séparer le gravier du remblai, il est finalement posé sur la rampe d’accès empruntée par les poids-lourds, révélant une excellente résistance à la traction, une capacité à retenir les boues argileuses et une grande perméabilité. Les professionnels diront plus tard qu’« avec ce matériau, l’eau seule passe, mais pas la boue ». Ainsi naît le géotextile Bidim (pour « bi-dimensionnel »), imaginé par Rhône-Poulenc lors de son lancement en 1965. Il s’appelle dorénavant « Mirafi bidim » (Mirafi pour MIRAcle FIbers) depuis qu’il a rejoint la gamme de solutions géosynthétiques de Solmax en 2021.
Le géotextile Mirafi Bidim est un non-tissé aiguilleté de filaments continus. Cette technologie unique lui confère ce pouvoir de stabilisation par la séparation et la filtration des sols. Très simple à installer, il s’insère partout où il est essentiel d’obtenir un sol homogène et uniforme, résistant et stable, pouvant supporter les constructions en surface. Bien qu’invisible, il fait partie intégrante des infrastructures. Selon le professeur Jean Pierre Giroud, le géotextile permet de prolonger jusqu’à trois fois la durée de vie des chaussées.
Une présence sur des chantiers emblématiques
La solution a été déployée sur de très nombreux chantiers en France et à l’étranger. En effet, depuis 1971, l’usine de Beyzon dans le Val d’Oise produit en moyenne 55 millions de m2. En France, Mirafi Bidim a facilité la construction de grands projets ferroviaires comme les LGV Méditerranée, Bretagne Pays de Loire et Sud Europe Atlantique, mais également le prolongement ouest de la ligne E du RER parisien. Elle a récemment soutenu l’édification d’infrastructures portuaires comme celles de Haropa Port (Le Havre, Rouen, Paris) et Port de Brest. Et, elle a aussi contribué à l’émergence d’aménagements d’envergure telle l’esplanade du Stade de France.

Actuellement, il est utilisé sur le monumental chantier d’extension portuaire et d’installation d’éoliennes offshore à Port-La-Nouvelle dans l’Aude (photo ci-contre). Plus de 400 000 m² de géotextile Mirafi Bidim viennent renforcer les sols, stabiliser l’infrastructure, mais aussi solidifier les digues construites à l’aide de blocs de roche. Un autre produit de la gamme, le géocomposite « Mirafi Robulon », est également utilisé sur le site pour freiner l’érosion.





























