Le compact « colle aux basques » de TP Service Matériel

1298
TP Service Matériels Droploc
Droploc, TP Service Matériel et TP Service, 3 entités pour un seul objectif, délivrer le meilleur service pour être un leader incontesté du compact sur le Pays Basque.

Alexandre Billerait, ex Liebherr et Thomas Easton, ex Bergerat Monnoyeur ont uni leurs compétences pour créer trois entités complémentaires. TP Service Matériel pour la vente des pelles Kubota, Droploc pour la location de machines compactes et TP Service pour la maintenance et la réparation d’engins. Résultat, une entreprise en pleine forme et première sur toutes les lignes en Pays Basque.

Le Dig Tour 2024

N’est pas basque qui veut. Alexandre Billerait a vendu sa première pelle à l’âge de 19 ans sur ses terres natales. Il a aujourd’hui 40 ans et continue d’entretenir et de tisser des liens dans cette région entre terre et mer.

Et surtout, il cultive ses origines d’homme de terrain. Laissant aux autres, le plaisir de se confronter sur la partie du BAB (Bayonne, Anglet, Biarritz). “ En 2016, la carte Kubota est venu couronner le succès de notre positionnement sur les pelles compactes. Cette marque leader nous a permis d’aller beaucoup plus loin dans nos performances. Et le chiffre d’affaires a triplé en 4 ans”, évoque Alexandre Billerait qui réalise 6 M€ sur la partie vente de matériels.

  • Hydrokit caméra TPA
  • kobelco sk75

Il prévoit d’ailleurs de vendre autant de mini-pelles en 2020 qu’en 2019, soit 110 unités. “ Essentiellement de la 2,5 t, à hauteur de 35 % mais aussi des 5 et 8 t. La Kx80 est un fer de lance chez nous, nous en avons vendu une quinzaine. Sans parler de la Kx30, qui a un positionnement unique sur le marché. Avec son poids inférieur à 3 t, elle passe sur une remorque VL, sans godets. Et avec un moteur de 4 cylindres, 1,5 m de large, elle a de sacrés atouts. Et en aparté, le télescopique Kubota KTH fait merveille chez nous, avec 8 modèles vendus dans le bâtiment et chez les paysagistes ” remarque encore Alexandre Billerait.

Equilibre complémentaire

La location est aussi un booster d’activité pour le distributeur qui est sur le Pays Basque le loueur du coin un peu incontournable. C’est normal, me direz-vous, il fait de la Kubota, c’est la marque que l’on demande en premier. Ce qui n’empêche pas d’avoir aussi une belle clientèle de loueurs locaux, qui achète aussi une réputation et un service à la carte. Sans jamais se faire concurrence, l’intelligence humaine est encore intact chez les indépendants. Sans oublier des relations très solides entre basques.

C’est aussi sans compter la localisation de son agence de location à 10 min de Bayonne, “quand ça roule”, fait remarquer le gérant. Assez éloigné pour que son site soit très facilement accessible pour offrir facilité, accueil et plage de location optimisée. Et avec un parc d’une quarantaine de mini-pelles et de petits compacteurs ou plaques Bomag, la disponibilité est encore un plus du service Droploc. Même si quelques pelles de plus auraient été les bienvenues tant la demande est forte. “ En l’espace d’un an, la location a bondi de 700 000 € à 1 M€. J’ai rentré une douzaine de pelles en plus et encore plus pour l’année prochaine ”, ajoute Alexandre Billerait.

La technique dans la peau

Et le bras armé de l’organisation, c’est Thomas Easton. Ce responsable technique gère en duo l’atelier et joue le rôle de coordinateur d’un service technique composé de 8 techniciens, sédentaires et itinérants. “ Nous sommes réparateurs toutes marques. Les entreprises et concessionnaires font souvent appel à nos services, sur du gros comme du petit matériel. Ce savoir-faire technique est une carte de visite en or pour nos activités, avec la réactivité en plus”, tient à souligner de son côté Thomas Easton. Cette partie réparation réalise un chiffre d’affaires de 1 M€.

Avec cette organisation en béton, les perspectives sont au développement et à l’investissement avec un objectif sur le parc de location d’une soixantaine de machines. Et de grappiller toujours plus de parts de marché, même si comme Kubota, c’est toujours difficile de progresser quand on a déjà 40 % du marché local. Et comme l’ambition est dans les gênes de deux partenaires, leur regard se tourne là où le potentiel est intéressant à exploiter. Comme dans le Béarn tout proche. 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

deux × trois =