Le béton en libre service à l’image du nettoyage de voitures connaît une bel essor un peu partout en France, il n’y a qu’à taper sur Google et des dizaines de réalisations sortent de terre aux quatre coins de l’Hexagone. Pour autant un des pionniers du concept, Rapid Beton, vient d’être mis en redressement.
Un de nos fidèles lecteurs Gebo TP, vient de tirer la sonnette d’alarme, après avoir comme d’autres succombé au concept de franchise pour créer une installation de livraison de BPE en libre service et après avoir versé un premier acompte et mis en place les infrastructures nécessaires, plus rien. Et surtout pas le fameux logiciel pour exploiter la centrale, celui qui va piloter l’automate qui gère la formulation, le malaxage et la distribution à la demande. Le Limousin en est ce jour pour ses frais, ayant financé l’aménagement de l’espace destiné à recevoir la centrale… dont la conception en l’état peut laisser perplexe. Un joli billet jeté par la fenêtre, et chaque jour le douloureux souvenir de cette supercherie quand il arrive au dépôt et contemple cet amas de containers inutilisables. Le rêve s’est bel et bien transformé en cauchemar.
Un jugement d’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire en date du 7 février 2024 a été émis par le Greffe du Tribunal de Commerce de St-Etienne (Bodacc A n° 20240033 du 16/02/2024, annonce n° 2038) pour la société STNS exploitante de la marque Rapid’Béton.
Pour en savoir plus : https://www.bodacc.fr/pages/annonces-commerciales-detail/?q.id=id:A202400332038