À l’image de son nouveau Class40 engagé en 2024 dans plusieurs courses transatlantiques, Bleu Blanc garde le cap sur le renouvellement de son parc. D’ailleurs quand on échange avec Philippe Jan, à la barre, on prend un bol d’air frais, avec cette vague d’optimisme qui déferle dans ses propos et ses convictions sur le service à faire pâlir plus d’un loueur en proie aux incertitudes économiques actuelles.
Vous me direz, les loueurs régionaux ont cette notion d’attachement à un terroir fertile en entrepreneurs, ceux qui veulent aller de l’avant. En cela, Bleu Blanc s’incrit largement dans cette logique. “ On a mis sur la table 10 M€ pour une première tranche d’investissement, nous envisageons une deuxième du même niveau courant d’été. C’est notre contribution pour aider nos clients à être plus compétitifs, performants et écologiques. Notre métier c’est celui du service à la carte et des solutions d’amélioration de la productivité, comme les possibilités d’économies de carburant ou de confort de travail en plus, en somme offrir une performance globale par du matériel ciblé ”, détaille Philippe Jan.
Aucun risque sur le ralentissement économique actuel ? Le Président de Bleu Blanc ne se voile pas la face sur une situation économique plus tendue mais il laisse de côté ce pessimisme ambiant et voit dans ces difficultés passagères des opportunités pour se démarquer des autres. Et si certains acteurs souffrent plus que d’autres, le loueur se positionne comme un apporteur de solutions sur le long terme. Les chiffres de son activité lui donnent d’ailleurs raison, étant sur un rythme un peu supérieur à l’année dernière, si on oublie les 15 jours d’intempéries de février sur l’Ouest de la France.
Revue de détails
Pour faire ses emplettes, Bleu Blanc dispose de plusieurs bottes secrètes, dont un gros ERP déjà rôdée qui intègre une très belle base de données capable d’analyses aussi fines et précises que possible, sur le taux de rotation du parc, par familles, par engins, par métiers, par coût exploitation, consommation, prix des pièces, maintenance et réparations…
“C’est aussi par cette puissance d’analyse et de connaissances métiers que nous contribuons aux performances de nos clients, en leur garantissant par du matériel très récent moins de dépenses en GNR, moins d’impact environnemental y compris sur le bruit, plus de confort, par plus de visibilité, d’espace en cabine, d’ergonomie de travail, mais aussi par plus de sécurité avec en standard une attache rapide réversible sur toutes nos pelles et des clapets sur les modèles à partir de 2,5 t, autant d’avantages pour optimiser la capacité opérationnelle de nos clients. D’autant que ces nouveaux matériels ont subi une série de tests pour répondre à nos objectifs qualitatifs”, ajoute Philippe Jan
Ce benchmark en conditions réelles a fait ressorti des choix assez différenciant par rapport aux habitudes maisons, comme pour les mini pelles de 1,5 à 8 t, Bleu Blanc a commandé chez Wacker Neuson, la 800 kg restant en Yanmar, pour les télescopiques Manitou, les plateaux bennes configurés spécifiquement, Nissan et pour les rouleaux à guidage manuel Bomag.
“Notre raisonnement n’est pas uniquement économique mais bien lié aux performances matériels et la fidélité des clients. Cela passe aussi par une disponibilité importante des agences Bleu Blanc qui gèrent un parc total de 12 000 matériels”, conclut le président qui a décidé de surfer sur les valeurs de la voile en engageant prochainement son class40 conçu par l’architecte Samuel Manuard et construit par le chantier JPS Production (longueur 12,18 m x largeur 4,50 m ; tirant d’eau 3m ; hauteur du mât : 19 m ; poids 4580 kg ; voilure 261 m2). Première course le 26 avril Lorient New York et retour par la Québec St Malo avec à sa barre le skipper professionnel malouin Quentin Le Nabour. La Team BLEU BLANC soutiendra en parallèle l’association « VAINCRE USHER2 » contre la maladie génétique auditive et visuelle qui touche les enfants.
