La chute des ventes des matériels était prévisible avec la crise sanitaire et l’arrêt des chantiers depuis le 16 mars. Les loueurs semblent avoir donné en premier le coup de sifflet ! Le Seimat publie les premiers chiffres par grande famille de matériels à fin mars !
Pour autant ces chiffres sont le reflet d’une situation à l’instant T d’un marché en berne. L’arrêt brutal de tous les chantiers au 16 mars met à mal toute la filière des matériels, constructeurs, distributeurs, loueurs et réparateurs. Mais attention à la reprise, les entreprises veulent redoubler d’efforts pour rattraper le temps perdu. Et auront donc besoin de beaucoup plus de matériels. La location sera en première ligne, qu’elle soit généraliste, mais aussi régionale ou spécialisée.
Pendant ce temps, les entreprises de BTP s’organisent au mieux pour respecter les règles sanitaires sur leurs chantiers. En premier lieu en équipements de protection comme ces si « chers » masques. Une course contre la montre a débuté un peu partout en France.
Le bâtiment en premier impacté
Selon l’analyse livrée par le Seimat, les matériels liés au secteur du bâtiment sont les plus touchés. Les chariots télescopiques avec -38 % et le compactage avec -32 % par rapport à la même période de 2019 (année encore exceptionnelle au niveau des ventes) voient leurs ventes chuter lourdement. Ces deux typologies de matériels sont d’ailleurs les plus louées. Sans oublier les matériels pour le béton comme les toupis à béton qui dégringolent dans les mêmes proportions.
Les matériels de terrassement avec -18 % décrochent également mais dans une moindre mesure. Certains constructeurs nous avaient d’ailleurs signalés que si leurs carnets de commandes étaient forcément en pause pendant la crise, ils avaient été bien remplis avant le début du confinement. Ce qui laisse présagé d’une baisse générale contenue des ventes des matériels à la fin 2020 avec une remise à plat de certains pics connus en 2018 et 2019.