David Hortan, Groupe Cheval : « La spécialisation des machines en fonction de leur application contribue à en optimiser l’efficacité opérationnelle »

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Ce grand groupe régional multi disciplinaire (1 100 collaborateurs), aussi actif dans les TP/carrières que dans les aménagements paysagers et les réseaux en tous genres, investit dans la durée pour ses matériels de production. C’est ce qu’il fait avec Yanmar représentant la moitié de son parc de mini pelles, soit 25 sur un total de 54 machines, acquises auprès de son concessionnaire local, Bacque Distribution.

Parmi les modèles les plus représentés figurent les mini-pelles Yanmar ViO à rayon court de 1,7 t, 2 t, 2,7 t et 3,3 t ainsi que la B7 Sigma 7 t avec sa flèche à double déport. Leurs configurations sont globalement standard, même si le balancier long est quasi systématique et les chenilles en 250 mm de largeur. Tout comme une ligne auxiliaire afin de pouvoir recevoir tarières, godets orientables et autre BRH.

Avec plus de 1 300 moteurs thermiques en parc, le groupe investit, en moyenne, 6 M€ par an en matériels. « Nous attachons beaucoup d’importance à maintenir une relation pérenne avec nos fournisseurs historiques. Nous nous efforçons de ne pas en changer tous les ans, explique David Hortan, directeur de Cheval Maintenance. Aujourd’hui, Yanmar CE est l’exemple d’un partenariat réussi avec des machines fiables et productives, avec une mention spéciale pour les modèles de 1,7 t et 2,3 t. Pour les applications paysagistes, la ViO23-6 est bien adaptée à nos besoins, avec une bonne stabilité en cas de travail en dévers et une facilité à se faufiler dans des endroits exigus ».

MB COMPACT LINE

Sur le segment des mini-pelles de 2,5 t, la Vio27-6, modèle de taille intermédiaire, se caractérise par l’absence de déport arrière, un châssis à voie variable et une profondeur de fouille de 2 465 mm. Pour les métiers des TP, la préférence de l’exploitant va à la ViO27-6, qui s’avère facile à transporter. Comme le souligne David Hortan, « La spécialisation des machines en fonction de leur application contribue à en optimiser l’efficacité opérationnelle. Le chantier dispose de la configuration idoine. La sécurité est renforcée et les coûts sont maîtrisés ».

Service de proximité garanti

La société exerçant plusieurs métiers sur différentes zones géographiques, le choix des marques est également tributaire des différents distributeurs locaux. Il faut dire que le groupe Cheval a significativement élargi son périmètre d’intervention, grâce notamment à la croissance externe. « Le choix des marques dépend beaucoup de la capacité des distributeurs à nous dépanner dans les délais compatibles avec les attentes des équipes chantier, ajoute David Hortan. C’est particulièrement vrai avec la société Bacque Distribution, qui est notre principale interface pour la marque Yanmar CE ».

Au-delà des exigences de service, le prix, les performances de la machine et la satisfaction des opérateurs comptent également dans le choix. Ceci est d’autant plus important qu’à l’exception près, aucune mini-pelle n’est affectée à un seul opérateur. Il faut donc trouver la marque qui fasse consensus. « Si certains de nos opérateurs ont des préférences, aucun ne s’est jamais montré hostile à Yanmar CE. Ils apprécient aussi la fiabilité et la facilité de conduite. De fait, la qualité des différents modèles fait l’unanimité. Au moment de remplacer les machines, généralement à partir de 5 à 6 ans suivant les applications, ils sont partants pour repartir avec Yanmar CE ».

Depuis 2015, à raison de 1 000 heures travaillées en moyenne annuelle (700 heures en paysagisme), les mini-pelles Yanmar CE n’ont jamais posé de soucis. Les moteurs restent efficients et les pannes sont exceptionnelles. « Le groupe étant passé au statut d’entreprise à mission en décembre 2020, les enjeux de RSE sont de plus en plus prégnants dans toutes nos actions, relève David Hortan. Les consignes de notre Président sont claires et nous incitent à investir, si j’ose dire « quoi qu’il en coûte », dans les technologies de moteur qui permettent de réduire l’empreinte carbone ».

Coûts maîtrisés

Dans un environnement de marché fortement concurrentiel, l’exploitant veille à optimiser ses moyens et à maîtriser ses coûts. Cette exigence nécessite, notamment, de disposer de matériels robustes et fiables, à même d’assurer des taux d’engagement élevés tout au long de l’année. L’entretien internalisé participe de cette approche qui tend à avoir le coût total de possession le plus bas possible et explique la vigilance permanente sur le respect des entretiens routiniers et des interventions de maintenance périodique. Bien que ne représentant pas un véritable enjeu pour une mini-pelle, la consommation est sous surveillance.

En revanche, les pannes, les casses et les consommables sont impactantes. Le carnet de vie de chaque machine étant surveillé, l’exploitant connait précisément ce que lui coûte chaque machine. Verdict pour les mini-pelles Yanmar CE? « Même au bout de 7 000 heures travaillées, il n’est pas nécessaire de refaire les axes ou toutes les bagues de bras, répond David Hortan. C’est rare pour du matériel compact. Il en est de même pour la carrosserie qui tient bien dans la durée ». Pour lui, cela est d’autant plus important car la valeur de revente de la marque reste élevée.

D’autres modèles à venir

L’entreprise drômoise prévoit de faire évoluer son parc de mini-pelles avec Yanmar. Notamment avec l’acquisition d’une première pelle Midi sur pneus Yanmar CE B110W de 11 t, équipée d’une volée variable et d’un porte outil multidirectionnel. Une configuration atypique puisque doté d’un vérin de flèche implantée sur la partie supérieure de la flèche pour pouvoir pivoter le godet au-dessus de la cabine dans un rayon de giration inscrit dans le gabarit de la mini-pelle. De façon à s’adapter à l’évolution de la typologie des chantiers, au regard des contraintes de plus en plus fortes dans les centres villes.

La renaturation des centres urbains, la lutte contre les îlots de chaleur et la désartificialisation des sols sont dès à présent et seront plus encore, des activités développées par le groupe Cheval dans les prochaines années, anticipe David Hortan. « Nous devons adapter le parc en conséquence. Une part significative des 8 millions d’investissements de l’exercice en cours le sera pour des compacts« .

« la qualité des différents modèles Yanmar fait l’unanimité »

David Hortan, directeur de Cheval Maintenance

Succes Story

Le groupe Cheval, créé en 1949, a le vent en poupe ! Depuis trois générations, il n’a cessé de monter en compétences, d’étendre sa couverture géographique et de diversifier ses activités. Avec une farouche volonté d’indépendance, le développement est inscrit dans l’ADN de l’entreprise, pionnière dans les secteurs de l’aménagement et de l’environnement a avoir opté pour le statut d’entreprise à mission. Un engagement fort voulu par Jean-Pierre Cheval, le président, auprès des clients comme des 1 100 collaborateurs qui réalisent plus de 3 000 chantiers chaque année.

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