Les premières indiscrétions commencent à fuiter sur la toile. Les chariots télescopiques fabriqués par Sany font leurs premiers tours de roues pour être présentés officiellement sur Batimat et Bauma dans les prochaines semaines.
Deux modèles pour commencer
Deux modèles sont dévoilés : les STH 1440 et STH 1840 de respectivement 14 et 18 m avec 4 tonnes de charge. Ce sont les premiers d’une gamme qui devrait rapidement s’étoffer par le bas, avec des modèles de 6 à 12 m à venir prochainement. Les composants sont des éléments réputés. Ils reçoivent des moteurs Deutz 3.6 l, 4 cylindres, et une transmission hydrostatique Dana. Et les arguments du fabricant ne manquent pas. Un gros travail a été fait sur la visibilité, tout autour de la machine. Les télesco reçoivent d’ailleurs de série une caméra arrière et des capteurs périmétriques. La cabine a été développée en Allemagne, sur les critères « standard » du pays. Une certaine preuve de qualité.
Et pour diminuer la consommation, les STH 1440 et STH 1840 disposent du start/stop et ne demandent une maintenance que toutes les 500 h et les opérations se font toutes depuis le sol. « Nous souhaitons offrir à l’opérateur un maximum de confort et performance grâce à une machine très bien équipée en standard, indique Yannick Borgel, responsable du développement des télescopiques en Europe. Nous n’avons pas européanisé un modèle chinois, le chariot télescopique n’existait pas dans la gamme Sany. C’est un produit développé en Europe pour le marché européen. Ils sont aujourd’hui fabriqués en Chine, mais rapidement, devraient intégrer la chaine de production Sany Europe, en Allemagne ».
Des ambitions européennes affirmées
Les ambitions du chinois sont grandes. Et pour cause. Le marché France représentait en 2021 7916 machines, incluant les rotatifs et les chariots agricoles. Et Sany compte bien arriver rapidement dans le top 4 sur ce marché. « C’est un produit bien placé en prix qui devrait très rapidement trouver place dans les parcs des loueurs et des entreprises de constructions industrielles, conclut Yannick. Et pas qu’en France… nos ambitions sont véritablement européennes !