Respirez, c’est BMAir

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L’équipe BMAir de gauche à droite : Gérald Perrot, Franck Bertino et Frédéric Vaz da Costa. Crédit VV

BMAir conçoit des solutions de filtration en surpression pour les cabines d’engin évoluant en milieux poussiéreux, pollués ou propices aux émanations d’odeurs ou de gaz. Les systèmes BMAir garantissent un environnement intérieur propre et sûr pour l’opérateur. Focus sur un concept toujours plus innovant. 

Quel que soit le type d’engins, pelles, chargeuses, camions, chariots élévateurs, télescopiques, foreuses ou même, grues à tour, il existe un solution BMAir. Et pour n’importe quel ‘environnement, en démolition, en carrières, pour le transport, la dépollution de sols ou le recyclage de déchets verts ou organiques. L’opérateur doit pouvoir travailler sereinement et sans risques. Pour autant, l’équipement n’est pas obligatoire mais fortement conseillé, ne serait-ce que pour préserver la santé du conducteur. 

«Nous répondons à une problématique de santé et de sécurité au travail», souligne Gérald Perrot, directeur commercial BMAir France présent sur la plupart des étapes du Dig Tour. En cela, les systèmes BMAir ne vont laisser passer aucune particule ou gaz dans l’air, filtré à 99,95 % dans la cabnie. Pour garantir un résultat optimal de la filtration, une configuration préalable du modèle et de la cartouche filtration est essentielle. Une tâche réalisée par l’équipe de BMAir France, qui a pris un nouveau souffle après une réorganisation de ses services et de nouveaux locaux à Saint Priest, près de Lyon, tout en s’appuyant sur la renommée de la marque qui depuis plus de 25 ans continuent d’innover dans son domaine, la filtration. . 

Le dig tour 2024

Protéger la cabine et son chauffeur 

En premier lieu, la bonne étanchéité à l’air de la cabine doit être vérifiée dans les règles de l’art par les techniciens agréés BMAir. Car une filtration efficace fonctionne par surpression, obtenue grâce à un débit d’air entrant supérieur au sortant, ce qui empêche l’air contaminé de pénétrer dans la cabine. Un équilibre entre l’apport d’air frais et l’évacuation de l’air vicié est essentiel pour maintenir la pression positive à l’intérieur de la cabine. 

En fonction de l’espace disponible et après avoir évaluer le type de pollution (poussières ou vapeurs chimiques ou gaz toxiques), les spécialistes BMAir pourront déterminer avec le client, le type et les niveaux de filtration nécessaires. 

A chaque activité son BMAir 

Le BMAir c’est un système avec un moteur et des filtres qui vont aspirer et retenir les poussières, même fines dans le cadre de travaux de démolition par exemple ou dans les exploitations minières. «Les filtres à air HEPA (High Efficiency Particulate Air) sont les courants pour capturer les particules fines», explique Franck Bertino, commercial.

Chez les recycleurs de déchets verts ou de déchets ménagers avec émanation d’odeurs ou dans le cadre de dépollution des sols, de l’ammoniaque, BMAir ajoutera un filtre à charbon actif pour éliminer les odeurs et autres gaz nocifs. «Un principe clé pour une bonne filtration, une solution dédiée pour chaque environnement», souligne le commercial. 

Compacité et légèreté 

Les systèmes de filtration sont conçus pour être compacts et légers, s’adaptant ainsi à l’évolution des machines elles aussi, toujours plus compactes. «La compacité, c’est le nerf de la guerre après la qualité bien sûr», souligne le responsable Pour répondre à la tendance, le fabricant a développé le BMAir MAO-3 Cab Guard, 24 kg sans les filtres, et toujours plus compacte, 496 x 379 x 529 mm (LxlxH). Sous le boitier en plastique moderne et robuste un filtre HEPA autonettoyant sans angle d’une capacité importante.

Un filtre à charbon compact et complet peut également servir dans le cadre de ce nouveau concept. Les nouvelles dimensions génèrent un temps de contact du filtre supérieur aux produits actuels du marché. Livré en standard avec le nouveau PAC Smart control, un outil de contrôle qui permet d’apporter encore plus de précision pour une sécurité optimale dans de situations spécifiques.  

Contrôle et suivi 

Le contrôleur PAC Smart Control affiche les données du filtre sur un écran LCD haute résolution, communicables via un QR code. Ce qui permet ainsi d’accéder à distance aux informations si nécessaire. Les types de filtres, les numéros de série et les événements se retrouvent dans le module d’enregistrement de données (carte SD) et conservés pendant 20 ans. 

«Il n’est plus nécessaire d’ouvrir le système de filtration en surpression pour vérifier l’état des filtres. Ce qui va limiter au minimum le risque de contact avec les contaminants et/ou les substances toxiques. Avec la nouvelle génération de systèmes BMAir, vous pouvez gérer votre alimentation en air filtré d’habitacle facilement», ajoute Gérald Perrot. 

Aspiration au niveau inférieur 

Le bloc BMAir se retrouve le plus souvent sur le toit de la cabine ou sur la partie arrière de l’engin ou sur le toit de la cabine. L’aspiration de l’air se fait au niveau inférieur du système. Les vibrations et la gravité font en sorte que les plus grosses particules de poussière tombent hors du système et ne s’accumulent pas dans le filtre pour une durée de vie prolongée. L’unité de contrôle gère et maintien une légère surpression constante, la durée de vie des filtres et éventuellement la qualité de l’air dans la cabine au moyen de capteurs (option). L’excès d’air est expulsé par micros ouvertures. Pour une meilleure sécurité, une lampe verte sur le toit (option) indique que le système fonctionne correctement. 

Une combinaison de filtres 

La technologie BMAir de filtres combinés autorise le travail dans des environnements extrêmement pollués (benzène, amiante, dragage, ABEK (vapeurs d’ammoniac par ex.) «Grâce à la reconnaissance automatique des filtres, vous savez toujours quel filtre est connecté et s’il doit être remplacé», explique le responsable.

Toutefois, les filtres sont des pièces d’usure et doivent être régulièrement changés. «Aujourd’hui, reprend Gérald Perrot, il n’y a pas de normes pour encadrer ce sujet, juste une note officielle de la Cram concernant le changement des filtres, leur installation. La législation impose par exemple un changement du filtre toutes les 520 heures, soit tous les 3 mois environ pour les filtres à charbon actif» .

Aujourd’hui, BMAir travaille pour faire évoluer le cadre législatif en norme face à une demande qui grandit et avec, le nombre de visites de contrôle annuelles du bon fonctionnement du système. « Les gens s’équipent, les mentalités changent, et on a de plus en plus besoin d’un vrai cadre réglementaire », résume le responsable. 

VV 

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