Lyon-Turin, ça déraille côté français

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Au lieu d’un nouvel axe ferroviaire, le COI (Conseil d’Orientation des Infrastructures) donnerait la priorité à la modernisation de la ligne historique Dijon-Modane comme accès français au tunnel ferroviaire transfrontalier du Lyon-Turin.

« Le Comité pour la Transalpine exprime son désaccord avec le calendrier de la section française du scénario du COI. Celui-ci annonçant une hypothétique livraison des voies nouvelles d’accès depuis Lyon jusqu’au tunnel transfrontalier pas avant 2045. Soit plus de 12 ans après la mise en service de l’ouvrage sous les Alpes et de la section italienne« .

Pour autant, une Déclaration d’Utilité Publique de la section française date de 2013 avec une validité qui expire en 2028. Ce qui veut dire une nouvelle procédure d’enquête publique et des délais administratifs à prévoir.

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En alternative à des voies nouvelles, le COI donne la priorité à la modernisation de la ligne historique Dijon-Modane. Cela ne correspond ni au projet initial du Lyon-Turin, ni aux engagements pris par la France.

Les analyses du COI sur le Lyon-Turin n’intègrent pas non plus les objectifs capacitaires de fret de la section italienne (25 MT par an et 162 trains de fret par jour). Soit deux fois la capacité de la ligne Dijon-Modane, structurellement inadaptée à un axe de fret massifié de dimension européenne.

Il y a urgence

En ce sens, le comité pour la Transalpine rappel l’urgence d’engager sans délais, comme le propose le scénario n°3 du COI, les études techniques de finalisation d’une première phase du tracé déclaré « d’utilité publique et urgent » il y dix ans.

Dans un souci de cohérence globale, cette étape devra s’articuler avec les chantiers de désaturation de l’Etoile ferroviaire lyonnaise.

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