2022 connaît une légère baisse de 3,5% sur les familles d’engins de terrassement. Selon le syndicat français Evolis, le marché se situerait à 9% en dessous du dernier point haut de 2019.
2022 aura été une année atypique, avec un niveau de commandes et de livraisons plus que convenables, des délais de livraison toujours longs et en même une situation économique qui se dégrade et des perspectives incertaines. Pour autant, les constructeurs dans leur majorité savent déjà que leur exercice 2023 est pratiquement bouclé. Certains évoquant des livraisons reportées pour 2024.
Si les pénuries de matériels tendent à se résoudre, tout comme les problèmes de logistique d’approvisionnement, certains composants sensibles restent introuvables. Essentiellement sur la partie motorisation comme les injecteurs d’une marque européenne bien connue qui bloquent ou retardent l’ensemble de la chaîne de production de machines.
En fonction des constructeurs et des typologies de machines concernées, les parts de marché devraient bouger en 2022. On sait déjà que certains spécialistes de la pelle au-dessus de 12 t ont largement performé en France. D’autres ont souffert du manque de moteurs sur des segments clés comme les midi pelles de 7 à 9 t. Par contre, il est d’ores et déjà certain que des marques vont tailler la part du lion, bénéficiant de disponibilités records sur plusieurs tonnages de pelles. On vous en dira plus dès janvier
Pour 2023, comme déjà expliqué, les reports de livraisons vont continuer à alimenter artificiellement le marché. Mais la confiance des entrepreneurs tend à s’éroder. Certains clients majors annoncent déjà vouloir reporter leur commandes à 2024. Les loueurs généralistes, servis en dernier cette année, ne seront pas forcément dans ce climat anxiogène au rendez-vous des achats en 2023. Mais du côté des concessionnaires, le mot d’ordre reste à la commande massive. Les ruptures de stock, notamment sur certains modèles demandés, comme les pelles à rayon court leur font trop défauts.
