C’est un peu là que Morgan Pisanu, responsable de Takeuchi France, emmène son réseau. Un sympathique bilan tiré après l’année 2020, qui montre que la marque en France a tenu bon malgré l’année mouvementée. Même mieux… elle poursuit sa croissance dans un tel contexte. Preuve d’un cap ambitieux, mais réaliste.
Le réseau sur l’Hexagone et la marque japonaise ont répondu à leurs attentes mutuelles. Avec près de 1300 machines vendues en 2021, Takeuchi grimpe sur le podium très prisé et convoité des fabricants de matériels compacts. Si la marque était parfois vue comme « secondaire » il y a 5 ans, c’est loin d’être le cas aujourd’hui.
Une croissance généralisée
« Même notre distributeur le plus modeste fait déjà 20 machines, et il en a encore « sous la pédale » explique Morgan. C’est énorme et c’est dire le chemin parcouru par les 30 concessionnaires, même si certains, comme Alliance Compacts, LEM Equipment ou Propel caracolent en tête d’affiche depuis longtemps, antériorité locale et structure adaptée oblige. Mais les autres « petits » acteurs montrent aussi qu’ils existent. Même si la crise est passée par là pour tout le monde. Ça a été une belle opportunité pour se réinventer, félicite Morgan, façon entertainer ».
Le pouvoir, c’est l’adaptation
« Chacun a trouvé son business modèle dans l’histoire, avec son adaptation et ses moyens. Il a parfois fallu trouver de nouvelles ressources, en interne et auprès des clients. Mais au final, les 30 distributeurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Une chance : à la quasi-totalité, tout le monde ne travaille qu’avec des indépendants, peu avec les très grands groupes ou les majors qui, eux, peuvent être plus impactés par le bouleversement du contexte général de notre métier. Idem, pas d’impact notable à cause d’une perte de vitesse des loueurs ou des baisses de leur volume. Takeuchi ne travaille pas les grands loueurs nationaux ».
Au final, l’analyse sectorielle reste optimiste. Les indicateurs de la construction sont parfois contradictoires. Certains sont bons, d’autres moins, preuve que le secteur a été marginalement impacté, ou faiblement touché selon que l’on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein. Et le japonais en France a su tirer son épingle du jeu. Mixant la pugnacité et la persévérance de son réseau, et une énergie sans relâche de la filiale France, basée à Cergy Pontoise, qui s’est démenée pour obtenir dans les meilleurs délais, des machines dont la fiabilité et la réputation ne sont plus à faire depuis bien longtemps.