Nicolas Soudet de Nicotrans TP aurait du mal à cacher ses passions. Elles sont peintes sur son tracteur Scania V8. On y retrouve de belles mécaniques italiennes mais aussi le portrait du fiston, Enzo 8 ans, en dos cabine. Il assouvit ainsi un rêve qui a commencé à l’âge de 5 ans.
Sur son côté droit de son tracteur Scania, prône une mythique Ferrari de course et en dos cabine, son fils avec l’Enzo de Ferrari. Nicolas affiche donc en grand ses centres d’intérêts, d’autant plus volontiers qu’il adore son métier de routier. On peut dire que c’est un homme, homme heureux au volant. En plus il a spécialisé sa société Nicotrans TP ans le transport d’engins TP, histoire également de garder un lien affectif avec le monde du chantier. Il a en effet débuté sa carrière dans la ferme familiale en travaux agricoles puis comme pelleur TP. Alors transporter de gros engins, ça coule de source pour lui.
ça roule
C’est dans le transport d’engins TP qu’il a voulu investir son argent en créant sa propre structure en 2003. Ses débuts de patron chauffeur, il les a débuté au au volant un Volvo FH. Aujourd’hui, il gère une flotte de 6 tracteurs équipés en semi-remorque porte-engin, 4 4×2 de 520 ch et 560 ch et son 6×4, tous des Scania V8. Il lui reste aussi un vieux Volvo FH520 en réserve.
“ Le V8 de 650 ch, c’est ce qu’il faut pour tirer du lourd. A vide, mon ensemble pèse déjà 28 t. Alors j’ai prévu pour embarquer jusqu’à 48 t de charge. Et souvent ce n’est pas le poids qui est gênant, c’est la longueur. Comme ce scalpeur de carrière loué par Angélique Zevaco de Z’Mat qui ne pèse que 25 t, mais qui fait ses 15 m de long. Dans ce cas là, on sort 3 m de rallonge et les extensions latérales pour obtenir 3,20 m en largeur. Concernant la hauteur du convoi, j’utilise une semi remorque 3+1 surbaissé de Faymonville”, raconte Nicolas Soudet. Sinon on retrouve des plateaux 3 essieux Kaiser dans la flotte. Signe distinctif des Scania 4×2 de Nicotrans TP, une casquette rouge “Ferrari”.
le spécifique aussi
Du fait de son image de transporteur d’engins, Nicolas est amené à véhiculer beaucoup de configurations de machines différentes. Déjà pour l’armée, en transport de prototypes ou pour des constructeurs de matériels qui expédient leurs machines aux quatre coins de France, en démonstrations ou directement chez le client. “ Il y aussi les drôles d’engins, comme les nacelles rails-route pour les travaux sur caténaires. On va les chercher chez Neotec à Montauban dans le Tarnet-Garonne, au Nord de Toulouse. Et on les arrime sans difficulté et sans problème de hauteur. Elles passent facilement sous les 4,30 m réglementaire”, ajoute le patron chauffeur.
Nicolas avoue se faire vraiment plaisir à avaler du kilomètre.. Il en fait 100 000 par an. Et il aimerait en faire toujours plus !
