Colas Sud-Est inaugure la haute tension sur chantier

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Ludovic Badey, Pdg de HBI remercie Bruno Munier, directeur matériels de Colas Sud-Est, avec son équipe lyonnaise exploitation pour avoir eu le courage d'investir dans la première pelle électrique de Mecalac et la volonté de cette grande entreprise réduire son impact carbone et ses nuisances sonores des chantiers urbains

Première mondiale, première européenne, première française et ça se passe à Lyon ! L’équipe de Framateq Rhône-Alpes vient de remettre les clés de la première Mecalac e12, 100 % électrique à Colas Sud-Est. Une machine unique en son genre conçue, développée et fabriquée dans l’usine d’Annecy de Mecalac. Ce qui prouve que le made in France sait toujours faire des miracles d’innovations. On applaudit des deux mains !

Ludovic Badey, Président du groupe HBI, distributeur historique de Mecalac en Auvergne Rhône-Alpes n’a pas oublié de citer son père, Christian. En 1981, il participait déjà à l’histoire de la société Mécanique du Lac. Témoignant ainsi l’attachement et la fidélité à ce constructeur français qui 40 ans après, continue de porter très haut l’innovation française, avec cette première pelle sur pneus multifonctions de plus de 10 t, 100 % électrique et offrant jusqu’à 8 h autonomie.

L’exploit est d’autant plus grand que cette pelle est la première à embarquer deux packs batteries, cumulant 150 kW/h de capacité énergétique. Et fonctionnant surtout sur du 700 V en courant continu, de façon à alimenter en direct la translation et par l’intermédiaire d’une pompe hydraulique les équipements et l’articulation. Sans rien perdre des performances du modèle thermique, bien au contraire. Elle est annoncée « pêchue » et garantie une vitesse constante de 25 km/h, même en pente.

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Une entreprise pionnière

En tous les cas le concept a convaincu Colas Sud-Est qui avait pu valider ses performances sur une pré-série. Notamment au niveau autonomie sur des chantiers à Grenoble et Lyon. « Colas s’est fixé de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici 2020. Cette première pelle électrique de 10 t va contribuer à nous aider dans cette démarche vertueuse. Tout en diminuant également l’impact sonore de nos travaux en zone urbaine. Là où l’acceptation des chantiers par les riverains est de plus en plus délicate« , témoigne Bruno Munier, directeur du matériels de Colas Sud-Est.

Cette région de Colas gère un parc de 1 600 engins et de 900 camions, dont une petite centaine de pelle Mecalac 12 MTX. Chaque année, c’est une douzaine d’exemplaires renouvelée. « Il est évident que nous n’allons pas tout passer en électrique. Le coût d’investissement serait exorbitant. Il est 2 fois supérieurs à une thermique. Mais cela sera probablement une des solutions pour les engins urbains« , reprend Bruno Meunier.

Pour préparer l’arrivée de la e12 sur ses chantiers urbains, Colas va prévoir des bornes de recharge. Deux possibilités de charge existent sur ce modèle : une borne de recharge de type 2 automobile ou une connexion au réseau par une prise type industriel triphasé 380V 32A. Les deux fonctionnant sur chargeur 22 kW maxi. en 8 h.

Référence

Cette première pelle électrique ouvre la voie à des chantiers urbains plus responsables dans une même logique de productivité horaire, voire plus. Cette pelle électrique de moyen tonnage devra ainsi servir de référence pour faire évoluer la réglementation.

Car si la mobilité urbaine comme le transport a été prise en compte pour son impact carbone, il n’y a encore rien de décidé pour les engins de chantier. Avec sa e12, Colas sera donc à même de prouver que l’on peut travailler tous les jours en ville sans émettre un gramme de carbone.

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