EPI connecté pour travailleur isolé

159

Wearin’, startup du groupe Conextivity, lance une solution de connexion basée sur l’Internet des objets (IOT), traçant un travailleur isolé comme en centrales à béton chez le suisse PRO BETON. Ce système prend en charge plusieurs typologie d’opérateurs, du centralier aux personnels de nettoyage en activité en journée, la nuit ou les week-ends.

Basée sur la technologie de l’Internet des objets (IoT) et alimentée par l’IA, la solution fonctionne à partir de deux supports, l’un physique et l’autre virtuel, qui communiquent en temps réel. Sur le gilet, le Wearin’ Brain, on retrouve embarque 3 niveaux d’alerte et de détection de sécurité : l’un pour donner l’alerte à la centrale via le bouton SOS Wearin’ (action manuelle) ; un capteur inertiel pour détecter une chute de façon automatique (au cas où l’incident empêche une action manuelle) ; et le GPS pour géolocaliser précisément le travailleur.

Les données et alertes passent via le Cloud dans un tableau de bord de Wearin’ intégré dans le système de surveillance de la centrale, laquelle pourra décider des mesures d’urgence et de secours adaptées à la situation sur le terrain. « La fiabilité de la solution, notamment son système avancé de détection automatique de chute, fait la différence pour sécuriser le temps de travail isolé et répondre aux besoins de confort et de sécurité de nos collaborateurs », explique Éric Guillot, Directeur de PRO BETON.

Le dig tour 2024

« Comme ils travaillent seuls dans un environnement bruyant et à risque, il est crucial pour eux de pouvoir compter sur une technologie de pointe qui intègre tous les dispositifs de sécurité nécessaires pour que la centrale de sécurité puisse intervenir à temps et de façon adaptée en cas d’accident. »

Technologies de pointe

Comme son nom l’indique, le Wearin’ Brain fixé sur le gilet du travailleur est le cerveau des systèmes hardware et software de la solution IoT de Wearin’. Alvaro Goncalves, Directeur Technique de Wearin’, détaille : « Le boitier intègre le bouton SOS, le capteur de détection de chute, le système GPS, une batterie d’une autonomie de 10 h qui permet au Brain de fonctionner tout au long du poste de travail, ainsi que le module LTE pour remonter les données sécurisées vers la centrale d’alerte. »

Le capteur inertiel de détection de chute limite au minimum les risques de faux-positifs assez présents sur des produits similaires. Aurélie Balsa, Responsable des logiciels embarqués chez Wearin’, explique qu’une mauvaise détection agacera les opérateurs par les fausses alarmes répétées. Ils en viennent à débrancher complètement le système. La solution de Wearin’ se basée sur des données d’un accéléromètre et d’un gyroscope, suivant des algorithmes qui réduisent à moins de 1% les faux-positifs.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

19 − 17 =