Eira Själin, opératrice testeuse pour Rototilt

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Eira Själin
Eira Själin, fait partie des opérateurs testeurs pour Rototilt. ©Rototilt

Pour savoir si les nouveaux produits sont réellement adaptés aux conditions terrain, Rototilt fait appel à des opérateurs testeurs. C’est le cas d’Eira Själin. A 22 ans, la conductrice de pelle est passionnée par son métier.

Ce qui plait par dessus tout dans le métier à Eira Själin, c’est la diversité des activités. « Les tâches varient d’un jour à l’autre« . Pas le temps de s’ennuyer. Du remplacement de poteaux, à la réalisation de piste forestière, la conductrice suédoise ne s’ennuie pas. Et, pour ajouter encore un peu de piment, elle teste les prototypes développés par Rototilt.

« Ce métier me convient parfaitement »

Ce jour-là, elle doit tester le RC8, le 2e plus grand modèle de tiltrotateur monté sur une 30 tonnes. Et, autant dire que la jeune opératrice apprécie beaucoup ce nouvel équipement. « Je l’ai surtout utilisé pour le curage de fossés ces derniers temps. Il est tellement puissant, c’est très pratique pour saisir des pierres par exemple. Parfois, je ne peux pas savoir quelle taille auront les pierres et il est important que le tiltrotateur soit très résistant. En effet, il peut s’agir d’une pierre de cinq mètres cubes que la pelle peine à soulever, mais le tiltrotateur s’en sort très bien quand même. Et pour lisser la pente, c’est bien sûr magique. Je pense qu’il est utile pour la plupart des travaux. », raconte Eira.

Le dig tour 2024

À l’origine, Eira Själin voulait devenir ingénieur et travailler dans un bureau. Mais, après sa deuxième année au lycée technique, elle a constaté que ce n’était pas ce qui lui fallait. Alors, elle termine le lycée. « J’envisageais de devenir chauffeur poids-lourds. Mais, finalement j’ai suivi une formation pour être conductrice de pelle. Ce métier m’attirait de plus en plus. Je l’ai beaucoup aimé pendant ma formation« .

Et, après à un stage au sein de l’entreprise Hägglunds last och schakt à Lycksele, elle obtient un CDI. Cela fait 2,5 ans qu’elle y est et n’a aucun regret. « Je suis très satisfaite et ce métier me convient parfaitement. Dans l’ensemble, je peux organiser mon travail et c’est une liberté que j’apprécie. Mais bien sûr les journées peuvent être longues, surtout quand je suis aussi de garde pour le déneigement à Lycksele en hiver, mais j’aime mon travail. », déclare-t-elle.

« De plus, c’est quand même un peu impressionnant de conduire ces grosses machines, surtout celle de 60 tonnes qui déplace d’énormes quantités de terre. Et quand j’utilise le tiltrotateur pour curer des fossés, il est beaucoup plus facile de lisser et de terrasser.« 

Une profession qui se féminise

Si la jeune femme de 22 ans détonne un peu au milieu de ses collègues principalement masculin, Eira Själin a su faire sa place. Et puis, force est de constater que la profession se féminise. « Si on parcourt les médias sociaux, on constate de plus en plus de femmes dans ce métier et cela semble être une évolution naturelle. Je ne rencontre pas de comportements inappropriés ou d’idées préconçues. Au contraire, être une femme peut avoir ses avantages. En outre, ce secteur est très conscient du fait que tous les conducteurs sont différents. Par exemple, Rototilt a adapté son dernier joystick à toutes les tailles de mains, ce qui est une étape importante dans le bon sens. », dit Eira.

« J’ai sans aucun doute les plus petites mains de tous les opérateurs testeurs. J’espère donc avoir fourni un retour qui sera utile à d’autres opérateurs. J’ai bien aimé le « levier » et sa prise en main. Il semble gros mais est très confortable. Et j’ai aussi apprécié le support de poignet. Pour former une pente avec le godet, j’utilise normalement le levier gauche, mais là je pouvais lâcher prise et seulement pousser vers la gauche avec le bras. Je trouve que c’est très ergonomique. » indique-t-elle.

Le diable se cache dans les détails

Pour Eira Själin, les détails sont très importants. « Il faut avoir une bonne prise en main et une bonne position de conduite. Sinon cela se ressent dans le corps à la fin de la journée. Par exemple, les pelles ne sont pas conçues pour quelqu’un de ma taille et je dois conduire avec le siège avancé au maximum. J’espère que ceci changera à l’avenir, constate-t-elle.

Pour Niklas Bjuhr, responsable du programme de tests externes, les avis des testeurs sont très importants. « En premier lieu, les conducteurs doivent évaluer le produit en termes de maniabilité et de convivialité. Ils nous signalent ensuite les défauts et toute autre observation. Ceci est extrêmement important pour notre travail de développement. Il peut arriver que nous devions modifier le produit après avoir reçu le même retour de la part de plusieurs opérateurs. Les essais sur le terrain jouent un rôle essentiel. »

Il conclut : « L’important est de dire franchement ce qu’on pense, sans embellir. Nous avons développé au fil des années une excellente collaboration avec nos opérateurs testeurs et établi une confiance mutuelle. »

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