C’est l’effet boomerang de la crise sanitaire redouté par beaucoup. Renault Trucks ne fait pas exception. La filiale de Volvo subit les conséquences de la crise sanitaire et se voit obligée de réduire ses coût pour assurer son développement sur le long terme. Et, cela passe par une réduction des effectifs.
Après des années favorables, Renault Trucks redoute le pire pour 2020 mais aussi pour les années à venir. Le constructeur français ressent déjà les effets de la fragilité économique du secteur du transport. Pour l’industriel, il faudra du temps pour renouer avec les niveaux d’avant la crise. Et, dans l’immédiat, cela impacte fortement les revenus du constructeur. Aussi, pour faire face à cette crise et pouvoir investir dans le futur, le fabricant ne voit d’autres solutions que celle de réduire ses coûts.
Renault Trucks prévoit donc d’ajuster son organisation à une demande de marché plus faible. Cela pourrait conduire à la suppression de 463 postes en France d’employés et de cadres. Le constructeur réfléchit en parallèle à créer de nouveaux postes par la ré-internalisation de certaines activités pour réduire le nombre de postes supprimés. « Ajuster notre organisation et réduire nos coûts est impératif pour la pérennité de notre entreprise et pour celle de nos partenaires et fournisseurs », souligne Bruno Blin, président de Renault Trucks SAS. « Notre volonté est de nous appuyer uniquement sur des mesures de départs volontaires et des mobilités internes, et ainsi de ne procéder à aucun licenciement contraint. » Les discussions seront engagées avec les syndicats pour travailler en ce sens.